Rencontre avec Mily Black

 

Aujourd’hui je vous propose une petite interview de Mily Black . Merciii à toi d’avoir prit le temps de me répondre 🙂

Bonjour Coco !

Je me suis toute pomponnée pour répondre à tes questions !

Ça se voit ? Je n’ai pas de rouge à lèvres sur les dents ?

Non, parce que ça la ficherait mal !

Bon, je m’installe dans mon canapé, mon coca fraise à proximité…

Allons-y…

 

1 –  Pour ceux et celles qui ne te connaissent pas peux-tu te présenter en quelques mots ?

Alors je suis maman d’une princesse-pirate et d’un petit monstre qui nous a rejoints l’année dernière. Je suis aussi livrophage, fan des post-it et coulrophobe (oui, j’ai peur des clowns, niveau olympique).

J’ai désormais la preuve que je suis biologiquement incapable d’écrire une nouvelle pour le plus grand plaisir de… ceux qui me lisent. Et je peux avoir une conversation sérieuse (je le dis pour le cas où certaines en douteraient).

2 – Comment l’envie d’écrire t’est venue?

Elle a toujours fait partie de moi. Depuis toute petite, j’aime inventer des histoires et quoi de mieux que de les laisser sur papier pour pouvoir les relire de temps en temps. J’ai des histoires de dragons, de mauvais garçons, de filles fortes qui trainent encore chez ma mère. Je m’étais même essayé à la bande dessinée, mais euh… On va dire que mon talent restera incompris à jamais.

Sinon sur un disque dur, j’ai tout mon carnet de voyage lorsque j’étais expat’. Je me dis que je devrais le relire et voir si ça ne pourrait pas intéresser le guide du routard… Ou un psy.

En 2008, j’ai découvert les fanfictions et je suis réellement rentrée dans le monde de l’écriture avec le partage, les critiques d’inconnus… Et bizarrement, ça m’a conforté dans l’idée que je devais persévérer dans cette voie.

3 – Est-il facile d’écrire de la romance? Où trouves-tu ton inspiration? 

Je crois qu’en général, écrire n’est pas facile.

Il n’y a pas si longtemps quelqu’un m’a demandé si je voulais écrire quelque chose de « sérieux », et ça m’a fait rire. Pour beaucoup, romance rime avec loisir alors qu’il est dur de décrire les sentiments parce que chacun à sa sensibilité, son vécu. Il n’existe pas de « simple baiser » parce qu’il a une raison d’arriver et des conséquences.

De plus, l’histoire en elle-même doit apporter une évasion tout en gardant les pieds sur Terre.

Quant à mon inspiration, c’est facile : je regarde autour de moi. Je parle très facilement de tout avec tout le monde et je laisse mon esprit faire le reste (finalement pour lui, c’est un peu comme jouer aux Legos).

4 – Quel est le roman qui a été le plus facile à écrire? Et pourquoi?

Ils l’ont tous été. Ils me sont venus et l’histoire a coulé sur mon clavier (ouh, c’est beau !).

Sans rire, quand j’ai une idée, le seul problème vient du manque de temps (deux enfants et un Grand Chef, ça demande pas mal de boulot en plus du travail!).

Par contre, je peux dire le plus difficile : In my real (love) life. Je voulais que les lecteurs comprennent le quotidien de quelqu’un comme Léna sans tomber dans la caricature, ou encore dans le personnage bien trop phobique pour que la romance soit crédible. L’équilibre a été dur à trouver.

Dans celui en cours, j’ai le même problème. Mais là, je ne peux pas en dire plus…

5 – Ta dernière lecture coup de cœur?

Alors là… Je dois dire que je suis une lectrice très exigeante et peu de livres à ce jour ont réussi l’exploit d’être un véritable « coup de cœur ».

Pour qu’une histoire le soit, elle doit bouleverser mon quotidien, ma vision de la vie et depuis que j’ai étudié Das Parfum de P. Süskind en 4ème, rien n’arrive à me chambouler de la sorte.

6 – Un ou une auteur(e)  préféré(e)? 

Plein !!!

Le pire, c’est Steve Berry ! Je n’aime pas lire les brochés (ça tient trop de place dans le sac à main), du coup il faut attendre que Pocket les réédite et entre temps je trépigne d’impatience !

En romance, j’aime beaucoup Jill Shalvis. Sa série Lucky Harbor est une bulle de douceur dont je ne me lasse pas.

Après, j’adore Oscar Wilde, mais je ne suis pas près d’avoir un nouveau roman de sa part !

7 – Mily Black: vrai nom ou pseudo? 

Vrai pseudo !

D’où ça vient ? Facile !

Milie était le surnom d’une copine au collège et je trouvais cela très doux. Je me le suis approprié avec un y. Quant au Black, il vient d’Harry Potter. Le personnage de Sirius montre que « quelque soit tes origines, tu peux devenir qui tu veux du moment que tu y mets ton cœur » et que « tes actes en disent plus sur toi que ton nom ». Deux choses qui me tiennent à cœur d’enseigner à mes filles.

8 – Combien de temps consacres-tu par jour à l’écriture ? 

Malheureusement, ça fluctue énormément. Alors je dirais : jamais assez !

Quand je n’ai pas le temps de me poser devant l’ordinateur, je suis super frustrée, et idem quand je suis lancée et que je dois m’arrêter.

9 – Peux-tu nous parler de tes futurs projets ou c’est top secret ?

Voyons ce que je peux dire là-dessus…

Il va y avoir des voyages avec Louise, des rires avec Emma, des sextoys avec Fanny et de la cuisine avec Mélanie. Tous ne sont pas passés dans les mains de mon éditrice et Mélanie n’en est qu’à la moitié donc il va falloir être patient !

10 – Et enfin quels conseils donnerais-tu aux lecteurs du blog rêvant de devenir écrivains ?

Amusez-vous !

Avant de penser à quoi que ce soit d’autre, éclatez-vous devant votre page word, ou celle d’un cahier ! Ce sera le seul moyen pour avoir envie de continuer quand vous douterez.

 

Merci Coco pour cette interview

PS : t’as vu j’ai réussi à être sérieuse !

PPS : J’ai même refréné ma tendance à coller des smileys partout !

retrouvez mon billet sur mon blog et moi, un roman tout mimi et sympathique

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3 commentaires

  1. Super billet Coco ! 😉
    Bises

  2. Sympa !! Mais euh… ça existe le Coca fraise ? 🙂

    1. Du sirop de fraise dans du coca. Et oui, c’est du sucre en puissance, mais j’en ai besoin pour suivre le rythme ?
      Mily

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