J’arrête quand je veux, Coralie Khong Pascaud

Résumé:

À 28 ans, Élisa a tout pour être heureuse : un job de rêve dans une grande maison d’édition parisienne, un gentil fiancé, Hugo, qui lui cuisine de bons petits plats (ou presque), un chat légèrement caractériel et des milliers de followers sur les réseaux sociaux.Mais le vernis de ce tableau idyllique commence à se fissurer le jour où Hugo l’accuse d’être complètement accro à son téléphone. N’écoutant que son courage et son égo meurtri, Élisa décide alors d’entreprendre la détox digitale qui doit sauver son couple, mais qui va surtout mettre sa vie sens dessus dessous..

Un ptit mot sur le livre:

Tout d’abord je remercie Coralie pour sa confiance et pour l’envoi en avant première J’arrête quand je veux. Ce roman change totalement de son premier roman Loin de Berkley Hall. Mais pour ma part je l’ai tout autant aimé. Il se rapproche clairement des romans que je lis habituellement. Et une fois ce roman refermé, on se sent bien et l’on a envie de faire comme Élisa, une coupure des réseaux pour regarder ce qui nous entour vraiment. C’est un roman feel good comme je les aime. Celui qui te donne le sourire du début à la fin.

Avec son roman j’arrête quand je veux, Coralie nous plonge dans l’univers des smartphones et autres réseaux sociaux sur lesquels nous passons tous beaucoup de temps. Et je pense que chacune peut se retrouver dans l’héroïne. Dès les premières pages on se laisse embarquer par les aventures de Élisa. Et quelles aventures me diriez vous. Elle travaille dans une maison d’édition mais surtout elle est accro à son téléphone. (facebook, twitter, Instagram tout y passe). Bien qu’elle ne s’en rende pas compte, c’est un peu lui qui dirige sa vie. Il est sont agenda, son passe temps dans le métro, à la maison… Jusqu’au jour où Hugo, son fiancé en a assez et lui pose un ultimatum. C’est lui ou le téléphone?…

Et voilà le décors est planté. Dès le prologue, on sait que l’on va passer un très bon moment. Et qu’avec notre héroïne on ne va pas s’ennuyer. Elle est fraîche, pétillante pleine de vie. Elle accepte de relever le défi de sa meilleure amie et de faire une détox digitale. Mais proche du burn out elle se retrouve à la campagne chez sa tante Madeleine. Là où elle a des souvenirs d’adolescence. Elle revient à des choses simple de la vie comme aller faire un tour de vélo dans le village. De cette digital detox qui débute comme un pari voué à être perdu. En effet, personne ne croit qu’Élisa va pouvoir s’en sortir sans téléphone. De là, va découler une detox tout court puisque notre héroïne va finalement remettre en question pas mal de choses dans sa vie.

Je me suis complètement retrouver dans ce roman. Une scène en particulier m’est familière. Et oui je sais que ce n’est pas bien mais je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas. C’est lorsque à peine réveiller on prend son téléphone pour aller voir ce qu’il se passe sur la planète twitter ou Instagram. Je sais qu’il faut que je sois moins sur les réseaux…. Mais je me suis aussi retrouvée dans des choix de vie que l’on fait à un moment donné. Ce livre m’a vraiment parlé. Et il  à réfléchir sur ce qu’on pourrait faire si on était moins scotchés à nos téléphones….

Son roman regorge de détails. Mais aussi de références que nous connaissons toutes. Et je vous laisse découvrir lesquelles. Nous pouvons sans soucis nous identifier à Elisa, sa vie, ses problèmes mais aussi les problèmes du monde actuel. C’est plein d’humour et de références qui nous parlent à toutes! J’ai adoré être plongée dans ce monde de  l’édition. De voir un peu l’envers du décors. Une plume fluide et entraînante, des chapitres courts et  du coup le roman se dévore en un rien de temps. Le fait que ce soit Elisa qui raconte son histoire donne du peps au récit. Et il nous permet de mieux comprendre l’héroïne et s’y attachée.

Et pour conclure:

Avec j’arrête quand je veux, Coralie nous offre une jolie comédie feel good comme je les aime. J’ai refermé ce livre avec le sourire aux lèvres et l’envie de changer des choses dans ma vie. Elle a su nous montrer les limites du réel et du virtuel. Ce thème, qui est très actuel, est traité avec légèreté et beaucoup d’humour. Mais il nous amène aussi à réfléchir de façon pertinente sur les choses essentielles et superflues de la vie. Et bien sur tous les personnages sont attachants. De la meilleure amie totalement débordée par ses terreurs de gamins, à la tante et son Bed & Breakfast dans lequel on passerait bien le week-end. Sans oublier Hugo, le fiancé discret mais avec lequel on se laisserai séduire. C’est plein de fraîcheur. Accro à votre smartphone ou non, je vous invite à venir vous déconnecter avec j’arrête quand je veux.

Et pour le commander

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1 commentaire

  1. […] Pour vous donner envie de le découvrir, ma chronique est ici […]

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