Premières Lignes #102

Premières Lignes

C’est un nouveau rendez-vous sur le blog le dimanche. Et pour une fois depuis quelques semaines je vais le publier dimanche  ;-). C’est un principe me plaît bien. Et je sais que c’est quelque chose que je vais continuer. Souvent dès le départ on sait si on va être dans l’histoire ou non. Celui de la dernière fois est ici.

Premières Lignes c’est quoi?

Premières Lignes est un rendez-vous initié par Ma lecturothèque. Et le principe est simple, tous les dimanches, je vais vous citez les premières lignes d’un ouvrage. J’aime beaucoup le principe de donner les premiers mots d’un roman. Pour se donner une idée du roman qu’on va lire ou que l’on est en train de lire.

Pour ce centième deuxième rendez-vous de Premières Lignes, je vous parle du prochain roman que je vais lire. Il s’agit du roman les optimistes de Rebecca Makkai sorti chez Les Escales.

Premières Lignes 

1985

« A trente deux kilomètres d’ici, trente deux kilomètres au nord, l’enterrement débutait. Yale consulta sa montre tandis qu’il remontaient Belden Avenue. Il demanda à Charlie:

–  A ton avis, elle est déserte comment, cette église?

–  On s’en moque, répondit Charlie.

Puis ils s’approchaient de la maison de Richard, plus il apercevaient d’amis convergeant dans la même direction qu’eux. Certains étaient habillés, comme s’ils s’agissait véritablement de l’enterrement, et d’autres étaient en jean et veste en cuir. A l’église, il n’y aurait certainement que la famille, les amis, les parents, le prêtre. Si des sandwichs étaient disposés dans une salle de réception, la plupart serait perdus. 

Yale retrouva dans sa poche le bulletin de la veillée qui s’était tenue la nuit précédente, et le plia en quelque chose rappelant les cocottes en papier que ses copains confectionnaient dans le bus quand il était enfant – celles qui vous disaient la bonne aventure (Célèbre ou Assassin!) lorsque vous souleviez un rabat. Pas de rabats sur cette cocotte ci, mais sur chaque quadrant, des mots, certains à l’envers, tous tronqués par les plis: « le Père George H Whitb »; « fils et frère aimé, repose en « ; « tout ce qui est brillant et « ;  » ni fleurs ni couronne, mais des do ». Ces phrases, pensa Yale, énonçaient bel et bien des vérités sur le sort de Nico. Nico avait été brillant et beau. Les fleurs ne seraient d’aucun secours. » 

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1 commentaire

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