ThrowBack Thursday #6

Nous voici avec un nouveau ThrowBack Thursday et une nouvelle fois j’ai eu du mal à choisir mon livre, à tel point que je l’ai choisi ce matin en rentrant du travail.

Le Thowback Thursday livresque c’est quoi?

Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram mais vraiment concentré sur les livre. L’idée est simple:  un souvenir = un livre. C’est à dire que chaque jeudi elle présentera un thème spécifique et on devra parler d’un livre qui nous fera penser à ce thème. Ce rendez vous hebdomadaire permet de ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres à vos lecteurs, de se faire plaisir à parler de livres ! C’est Bettie Rose à l’initiative de ce ThrowBack Thursday

Le thème de la semaine:

 Jeudi 02 février : un livre invisible (dont on ne parle pas assez)

Cette semaine j’ai choisi, Sacrlett si possible de Katherine Pancol. C’est une auteur que j’aime beaucoup, elle est connu pour sa célèbre trilogie les yeux jaunes des crocodiles. J’ai lu ce livre il y a quelques années, 5 ans pour tout vous dire. J’étais tombée par hasard dessus en libraire, petit livre perdu au milieu de ses copains. Une jolie couverture, un résumé qui m’a plu et hop il était acheté.

 Résumé: Juillet 1968, Juliette, Martine et Bénédicte quittent Pithiviers pour venir vivre à Paris. 18 ans, des défis plein les poches, une certitude : la vie leur appartient. Mais le monde ne se laissera pas conquérir comme ça. La vie n’est ni un conte de fées, ni un film sur grand écran.
Ce roman d’apprentissage raconte les rêves et les appétits de toute une génération.

Mon avis sur ce livre:

à cette époque je n’avais pas de blog. Je vais donc vous en parler grâce à mes cahiers retrouvés, parce que oui à l’époque je n’avais pas de blog mais j’écrivais déjà dans un cahier ce que je pensais des livres, et oui j’ai gardé tous mes carnets hihihi. C’est du Katherine Pancol comme je l’aime. En 1968, après les fameux « évènements » 3 jeunes provinciales vont tenter leur chance à Paris, puis à New York pour l’une d’entre elles. Elles représentent chacune une classe de la société française: Bénédicte, issue de la bourgeoisie, Juliette, la protagoniste principale, issue de la classe moyenne et enfin Martine issue quant à elle de la classe ouvrière.
Ce roman va bien au delà de simples histoires d’amour plus ou moins heureuses. Il raconte non seulement le parcours initiatique de tout jeune devant apprendre à se faire une place dans la société, mais il pointe aussi les difficultés encore plus grandes pour les femmes de se faire reconnaître dans le monde du travail.

C’est plaisant à lire, j’adore son style d’écrire, on se sent complice comme avec une amie, c’est sensible, on suit les destins de jeunes filles sur une partie de leur vies, l’ado est bien décryptée, las aléas de la vie aussi. Les années qui suivent Mai 68 sont vécues par un groupe de copines aux ambitions et désirs variés. La fin laisse la porte ouverte à notre imagination pour rêver à la vie des héroïnes… On peut facilement s’identifier aux héroïnes. Elles sont imparfaites, bourrées de défauts et d’espoirs déçus, et tellement modernes. Il se lit assez rapidement et nous  renvoie dans un temps finalement pas si lointain que ça, bon bien sure je n’ai pas connu cette époque mais mes parents oui.C’est parfois drôle, parfois touchant et parfois triste. Un peu comme la vie de tous les jours.

Pour moi c’est le récit d’une jeunesse qu’on envie. J’ai été emporté dès les premières lignes dans la folie des années 70, c’est presque à regret que l’on sort du livre et qu’on réalise qu’on est en 2012, tant l’auteur brosse avec délice l’atmosphère toute particulière des années yéyés!