Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, Virginie Grimaldi

Résumé:

« Je ne t’aime plus. »
Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule. Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au jour où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.
Avec une extrême sensibilité et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi parvient à faire revivre des instantanés de vie et d’amour et nous fait passer du rire aux larmes. Une histoire universelle.

Un ptit mot sur le livre:

Tout d’abord je remercie Alexandrine et France des éditions Fayard pour l’envoi de ce roman. 3ème roman de Virginie que je lis et je vous le dit 3ème coup de cœur. Elle a une plume tellement addictive qu’une fois l’un de ses romans commencés il est impossible de le poser tant vous êtes pris dans le tourbillon de l’histoire. Avec beaucoup d’humour,de justesse et de tendresse Virginie Grimaldi aborde des sujets durs et personnels tout en douceurs et en sensibilité, mais surtout en nous faisant rire.

Je ne vais pas faire un résumé de l’histoire puisque lui même est très explicite. Mais en voici les grandes lignes. Divorce, un mot de sept lettres que les parents de Pauline auraient pu caser dans leurs parties de mots croisés.Après dix ans de vie commune, un mariage et un enfant, Pauline pensait être à l’abri. Pourtant, lorsque Ben lui annonce qu’il ne l’aime plus, sa vie bascule. Ben quitte Pauline. Elle ne peut l’accepter, elle l’aime, c’est son âme sœur. Autour de Pauline il y a sa famille, ses parents, son frère, sa sœur, ses grand-mères et son fils bien sûr Jules.
Pauline décide d’écrire un souvenir par jour de leur couple à Ben jusqu’à la fin des vacances, toute la famille de Pauline s’est réunie dans une villa à Arcachon.
À son tour Ben lui aussi lui écrit des souvenirs.
La lecture suit les vacances de la famille et fait connaissance de tout ce petit monde.

C’est un roman triste en fait, l’histoire d’une séparation, et pourtant j’ai éprouvé toute une palette de sentiments différents. J’ai souris souvent, j’ai ri également, j’ai été touchée, émue, bouleversée… Et j’ai également versé des larmes parce que C’est souvent triste mais aussi parce que cette histoire est très belle, emplie d’amour. Je pense que ce livre m’a beaucoup touché car je me trouve dans la même tranche d’âge que l’héroïne Pauline ce qui facilite d’autant plus l’identification également. Quant à l’histoire, si elle est, malheureusement souvent d’actualité, elle est racontée avec beaucoup de délicatesse et de tendresse. Pas facile d’être mère, d’être fille et d’être épouse. Virginie en décrit fort bien toutes les difficultés mais aussi le bonheur qui en découlent. Elle nous balaie ici une histoire qui pourrait arriver à bon nombre d’entre nous. Je suis sûr que cette histoire sûrement arrivée à certains/certaines. La recette, on la connaît. Une rupture, une reconstruction, des galères, des joies, de l’action et des rebondissements. Elle nous parle de choses du quotidien mais elle le fait bien, entre anecdotes, souvenirs, phrases en apparence anodines et petites vérités qui font mal parce que justement elles font mouche.

Je suis ravie d’avoir rencontré Pauline sous la plume de Virginie , je la quitte , heureuse de l’avoir rencontrée avec ses failles , ses sautes d’humeur , sa fragilité mais aussi sa force . J’ai ressenti beaucoup d’empathie envers Pauline, comme une copine que l’on a envie d’aider. J’ai adoré entrer dans cette famille un peu décalée, mais finalement comme les autres. Je suis suis ravie d’avoir croisé Ben , d’avoir fait un petit tour à Arcachon, et d’avoir passée un moment avec une famille imparfaite , comme le sont toutes les familles. Elle a écrit un récit qui parle si bien des mamans. Je ne le suis pas encore mais elle parle si bien de nos mamans, qui avant d’être mère ont été filles mais avant tout des femmes. Que vouloir être parfaite c’est bien, mais qu’on passe à côté de beaux moments, que vouloir tout contrôler ce n’est pas mal comme concept pour ne pas souffrir, mais que lâcher prise c’est très bien, c’est très très bien même. Tu nous rappelles que nous sommes femme, mère, épouse, amoureuse, aimante, fille, enfant, travailleuse, parfois égoïste ou « attachiante », généreuse, complexée, romantique, cassante, douce…  Le bonheur est encore plus fort sous la pluie fait part d’une rupture amoureuse et la déstabilisation d’une cellule familiale en lien avec cette dernière. Les différentes étapes du deuil y sont bien transmises et la position de la femme dans la famille également. Etre mère n’est pas aisé, aucune recette n’est idéale. Etre épouse ne l’est pas moins. Une femme change de casquette  bien souvent dans une journée. Plusieurs générations sont réunies dans cette saga familiale aux personnages touchants, chacun porteur d’un message subliminal.

Ce livre, c’est la vie, tout simplement…son roman est un roman d’espoir. Il m’a fait énormément réfléchir, sur le bonheur, le malheur, sur la vie en général. En fait pour être heureux, il faut aussi le vouloir, savoir choisir ses priorités, ce qui est important dans la vie. Et comme le dit le titre de son roman, parfois au milieu du désespoir, il faut savoir regarder autour de soit, et au milieu de tout ce gris, il faut trouver la force d’y voir la petite tache de couleur. La fin est belle, touchante, mais sans être nian-nian. À aucun moment, l’auteure ne tombe de l’autre côté, il y a toujours cette touche d’humour, cette réalité, cet attachement fort pour les personnages, c’est parfaitement maîtrisé. J’ai trouvé ces lettres vraiment extraordinaires car à la fin c’est ça qui fait basculer le roman et qui m’a personnellement énormément touché. Avec Pauline, on décomplexe. La femme parfaite n’existe pas, la mère parfaite non plus, et encore moins la famille parfaite. Et ce n’est pas parce que l’on ne montre que du positif que notre vie est parfaite. Cette famille en est l’exemple type.

Et pour conclure:

Ce livre est bouleversant de justesse, il m’a fait vivre tout un tas d’émotions: j’ai eu des fous rires et des pleurs et à présent j’ai le cœur gros car je laisse partir de nombreux personnages qui vont beaucoup me manquer… La vie, racontée par Virginie Grimaldi avec simplicité, justesse, émotion. J’ai dévoré ce livre en même pas deux jours, parce qu’elle a su parler à mon cœur avec cette histoire sincère, profonde et en laquelle chacun saura se reconnaître, d’une façon ou d’une autre. C’est une belle histoire d’amour entre mères, filles et sœurs bref la Famille avec un grand F. Cette histoire m’a été droit au cœur, j’ai pleuré, j’ai ri et j’ai adoré tenir la main de Pauline tout au long du chemin.
La prochaine fois qu’il pleut, je pourrais bien sentir le parfum du bonheur.

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3 commentaires

  1. Wow je suis méga méga tentée !!

  2. […] Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie-Virginie Grimaldi […]

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