Mon panier lecture #20

 

Hello hello,

Je vous retrouve avec un nouveau mon panier lecture. Comme vous le savez c’est un format de chroniques que j’aime beaucoup. Même s’il y a quelques temps que je ne l’ai plus utiliser. Mais ces derniers temps j’ai enchaîné les lectures. Et je manque cruellement de temps pour écrire mes chroniques. Alors mon panier lecture est le moyen parfait pour regrouper mes chroniques. et dire quelques mots sur ces romans. Alors oui je choisis cette version que je la trouve bien et pratique. Mon panier lecture précédent est ici. Je trouve que c’est un bon compromis. Je vous parle de trois romans que j’ai beaucoup aimé. J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Mhairi McFarlane et j’ai découvert la plume de Marie Compagnon et Marinca Villanova.

Voici mon panier lecture du jour

Les dévorantes, Marinca Villanova sorti chez Eyrolles

1942, Emma est enceinte, loin des siens. Elle imagine un petit garçon loyal et digne comme son père. Mais c’est une fille qui arrive, une enfant difficile qu’elle a du mal à aimer. 1981, Angèle ne se sent pas l’âme d’une mère, elle ne sait comment faire avec cette fillette maigre et terne qui encombre son quotidien, ce petit animal effrayé dont il faut bien s’occuper. 2004, Karine vient d’accoucher. Elle se dit qu’elle devrait ressentir un amour océanique pour son bébé. Mais rien ne vient. Emma, Angèle, Karine. Trois filles, trois mères, trois générations.

De l’une à l’autre, les composantes de la maternité se transmettent dans une haine calfeutrée, mais agissante. L’absence d’amour prend toute la place, se tisse dans le quotidien de l’enfance et s’installe, implacablement, résonnant jusque dans les relations amoureuses ou amicales. Les mères refusent leurs filles, et ce rejet inaugural, loin de les séparer, les lie solidement en une longue chaîne qui traverse le temps. Comment cesser d’être dévorée ? Comment cesser d’être une dévorante ?

Quand l’amour ne va pas de soi

Trois portraits de femmes, trois générations, qui n’ont jamais réussi à ressentir un amour débordant envers leur enfant. Cela commence avec Emma, la grand mère qui ne réussit pas à aimer sa fille Angèle, qui elle même ne supportera pas sa fille Karine qui elle aussi aura une fille.
Sont -elles de mauvaises mères si rien ne se déclenche à l’arrivée du bébé, cette petite fabrique de la haine se transmet-elle? L’impossibilité de la relations mère – fille dans certaines lignées de femmes, voilà le sujet, délicat et brutal, de ce roman saisissant. Le fil de la narration, qui nous emmène d’une génération à l’autre sans chronologie. Les dévorantes c’est véritablement le roman d’une maternité loin d’être évidente. Une maternité qui engendre de la souffrance.

L’auteure a su décrire avec beaucoup de finesse les sentiments des trois femmes. Un roman qui explore les difficultés de l’amour maternel, et les souffrances que ces femmes s’infligent à elles mêmes et aux autres. Un beau roman, une lecture passion, qui à mes yeux se termine sur une très forte note d’espoir.

 

Jamais trop tard pour être heureux, Marie Compagnon, City Edition

Mariée depuis quinze ans, Camélia n’a été qu’une simple femme au foyer et une mère, engluée dans un quotidien routinier. Lorsqu’elle apprend que son mari a une liaison, c’est la goutte d’eau de trop et elle décide de tout quitter. Direction la Bretagne pour tenter de reconstruire sa nouvelle vie.

Sans ressources, elle accepte un travail de dame de compagnie et se retrouve face à Anna, vieille grand-mère revêche et acariâtre, franchement insupportable. Mais le manoir d’Anna est un havre de paix et les deux femmes, progressivement, s’apprivoisent. C’est la naissance d’une amitié ponctuée de promenades en bord de mer, de thés l’après-midi et de moments complices. La vieille dame égrène ses souvenirs tandis que Camélia renaît peu à peu à la vie. Et s’il n’était pas trop tard pour être heureux ?

Cap vers le bonheur

Camélia quitte le foyer familial suite aux tromperies de son mari Paul. Mais elle ne va pas se laisser abattre et reprendre sa vie en main. Elle va chercher un travail et c’est sur le journal quelle va prendre connaissance d’une offre d’emploi pour poste de dame de compagnie pour une vieille dame, Anna. Camelia va se reconstruire au même rythme que Anna va revivre se rappelant sa jeunesse. L’auteure nous transmet avec justesse les émotions, son univers. Un roman frais et optimiste, dans lequel on rit, on pleure et on voyage. On voyage en Bretagne à travers le récit et dans les yeux des personnages! En fermant les yeux, je me serais vraiment cru là bas.

C’est le roman feel good que j’aime. Une histoire d’amitié entre femmes de générations différentes. L’une apporte la sagesse et le dynamisme et l’autre la vitalité et l’exaltation des sens. Avec ce roman on a l’impression de prendre le temps de vivre. J’ai eu envie de faire ma valise direction la Bretagne pour aller retrouver Camelia et Anna. Un roman tout en délicatesse, plein d’émotions.

 

Tu ne m’oublieras pas deux fois , Mhairi McFarlane, Collection &H

En théorie, on n’oublie jamais son premier amour… En théorie.

« J’aime ton rire. » Voilà ce qu’a écrit Lucas McCarthy à Georgina il y a douze ans. Un petit mot griffonné au temps du lycée mais qu’elle n’a jamais oublié. Ce qu’elle aimerait oublier, là, tout de suite, c’est qu’elle vient de se faire virer du restaurant – minable – dans lequel elle était passée pro en cassage d’assiettes et qu’elle a découvert son petit ami – minable, lui aussi – au lit avec une autre fille. Heureusement, le destin ayant à cœur une répartition annuelle des sales coups, Georgina retrouve rapidement un emploi. Et, quand elle découvre que son nouveau chef n’est autre que Lucas McCarthy, son amour de toujours, elle commence presque à croire qu’elle n’est pas maudite sur six générations. Le seul problème ? Lucas ne se souvient pas du tout de qui elle est. Pas. Du. Tout.

La comédie romantique du printemps

Georgina retrouve son grand amour de jeunesse qui ne la reconnait pas. Elle qui pensait avoir compté pour lui, quelle déception! Va s’ensuivre quelques péripéties qui vont la faire revenir sur son passé et la faire se questionner et avancer.  Une nouvelle fois je me suis régalée avec la plume de Mhairi. Elle a ce don de me faire rire avec cet humour typiquement anglais. J’ai adoré la poisse de Georgina et sa capacité à se mettre dans pleins de situations délicates pour être aimée et acceptée. L’auteure arrive à faire une histoire prenante, bien écrite avec des personnages ayant de la personnalité et de la profondeur. Le cercle d’amis fait vraiment partie de l’histoire, il n’est pas là juste pour ajouter des amis dans l’intrigue.

Une comédie romantique, so british, très réussie et qui aborde également des sujets plus sérieux. C’est toujours un plaisir de me plonger dans les histoires d’amour torturées de cette auteure.

Et voilà pour mon panier lecture. Trois romans différents mais avec lesquels j’ai passé un très bon moment. J’espère que je vous ai donné envie de découvrir ces romans.

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1 commentaire

  1. […] vous retrouve avec un nouveau mon panier lecture. Comme vous le savez c’est un format de chroniques que j’aime beaucoup. Même s’il y a […]

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