Le syndrome du spaghetti Marie Vareille

Résumé le syndrome du spaghetti

Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.
Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir.
Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever.
Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées.

Un ptit mot sur le syndrome du spaghetti

Vous le savez Marie Vareille est une auteure que je suis depuis ses débuts. Chaque fois j’attends ses romans avec impatience. Je sais que je n’ai pas besoin de lire la quatrième de couverture. Je lui fait totalement confiance. Et j’ai de la chance de pouvoir les lire avant qu’ils ne sortent. Et ce nouveau roman jeunesse ne déroge pas à la règle. J’ai reçu le syndrome du spaghetti il y a quelques jours et que j’ai terminé lundi. Et je peux vous dire que j’ai adoré ce roman. Alors je ne dit pas cela pour lui faire plaisir et Marie le sait, on avis est sincère.

Dans le syndrome du spaghetti, nous allons faire la connaissance de Léa mais aussi celle de sa famille, ses amis Nico et Amel. Et aussi Anthony. Léa a un rêve à réaliser et un avenir presque tout tracé. Elle a postulé pour intégrer l’INSEP et rêve d’être sélectionnée dans les équipes de la WNBA (NBA féminine).  Et elle doit se marier avec Nico même si ce dernier ne le sais pas encore ;-). Elle est très complice avec son papa. Il faut dire que c’est lui qui l’entraîne au basket depuis toujours. Mais un jour son monde s’effondre et son rêve avec… Quant à Anthony, il habite la même cité que sa meilleure amie, Amel. Et contrairement à Léa son avenir n’est pas tout tracé. Il se bat pour quitter cette cité. Basketteur talentueux, il joue avec ses amis sur le terrain de la cité, pour le plaisir.

Mais comment se relever quand notre monde s’écroule ? Comment avancer et se battre pour réaliser ses rêves envers et contre tout, et trouver sa place ? Entourée de ses amis et d’Anthony elle va essayer de se relever même si tout ne sera pas facile facile.

On est totalement happé par cette histoire qu’il est parfois impossible de poser le roman. On y parle de famille bien évidement mais aussi d’amitié, de basket (j’adooore) d’amour et de spaghetti ;-). Des personnages attachants, très réalistes, ils pourraient être nos amis mais ils sont aussi très touchants. Marie a cette faculté à les rendre si réalistes qu’on a l’impression de vivre à leur côté. Que ce soit Léa ou Anthony, seul ou en duo je les ai adoré.

« Tu seras toujours Air Léa »

Bon parfois j’avais envie de dire à Léa d’arrêter de mentir et de se confier. Mais c’est ce qui caractérise son personnage. Tantôt injuste et égoïste mais c’est sa façon à elle de réagir et on peut l’a comprendre. Plusieurs fois j’ai eu envie de la prendre dans mes bras et la réconfortée. Quant à Anthony, il est assez mystérieux au départ. Il est déterminé à ne pas finir comme son frère. On apprend à le connaître au fil des pages, son passé, son présent et même son futur 😉

« Disons que les spaghettis sont comme nos ligne de vie. Dans la boîte, elles sont parallèles, bien alignées et protégées de la réalité. Dès que tu les sors c’est la catastrophe et tout fou le camp. »

A travers sa plume, Marie nous fait passer un joli message. Elle nous parle de ce syndrome. (je vous laisse le découvrir). je connaissais ce syndrome. Du temps où je travaillais en néonat, j’avais un bébé dans le service atteint de ce syndrome, ainsi que son papa. Je reconnais qu’à l’époque je ne savais pas certaines conséquences de cette maladie. J’ai souvent eu les yeux très humides et à la fin où les larmes coulent toutes seules. Et l’histoire prend une autre dimension lorsque l’on découvre les mots de l’auteure à la fin.

J’ai aimé que le roman soit construit comme un match de basket, c’est à dire en quart temps. Cela donne une touche d’originalité. Et puis les images liées aux spaghettis pour exprimer certaines choses de la vie, de ce qui se passe, j’ai trouvé ça chouette. Les différents thèmes sont abordés avec justesse et l’émotion qui va avec.

« On n’est pas dans un film américain avec un happy end à la con et que malheureusement, je n’atteindrais jamais la lune, j’ai compris aujourd’hui grâce à mon père et à toutes ces années passées à poursuivre ce rêve fou, moi, Léa Martin, j’ai eu cette chance immense de frôler les étoiles. »

Et pour conclure

Le syndrome du spaghetti est un joli coup de cœur que vous pouvez retrouver dès aujourd’hui en librairie et publié chez Pocket Jeunesse. C’est une ode à la vie, à l’espoir. J’espère que ce roman saura vous surprendre, vous faire sourire et que vous passerez un aussi bon moment que moi.

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2 commentaires

  1. Il me tente beaucoup.

    1. Il est juste génial

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