Premières Lignes #82

Premières Lignes

C’est un nouveau rendez-vous sur le blog le dimanche. C’est un principe me plaît bien. Et je sais que c’est quelque chose que je vais continuer. Souvent dès le départ on sait si on va être dans l’histoire ou non. Celui de la dernière fois est ici.

Premières Lignes c’est quoi?

Premières Lignes est un rendez-vous initié par Ma lecturothèque. Et le principe est simple, tous les dimanches, je vais vous citez les premières lignes d’un ouvrage. J’aime beaucoup le principe de donner les premiers mots d’un roman. Pour se donner une idée du roman qu’on va lire ou que l’on est en train de lire.

Pour ce quatre vingt deuxième rendez-vous de Premières Lignes, je vous parle de deux romans que je suis en train de lire. Un que j’emmène avec moi au travail et qui va donc me faire quelques jours. Et puis un autre que j’ai commencé ce matin et que j’espère finir d’ici ce soir ou demain matin.  J’ai commencé un mariage américain de Tayari Jones et à la dérive de Jane Devreaux.

Premières Lignes

Un mariage américain:

« Il y a deux sortes de gens: ceux qui partent et ceux qui restent. Je suis un fier représentant de la première catégorie. Ma femme Celestial prétendait que, dans le fond, j’étais un gars de la campagne, mais je ne suis pas de cet avis. D’abord, je ne suis à proprement parler de campagne. Eloe, en Louisiane, est une petite ville. Quand on entend campagne, on pense travail de la terre, balles de foin, traire des vaches. Je n’ai jamais ramassé de coton de ma vie, même si mon père ne pourrait pas en dire autant. Je ne me suis jamais approché d’un cheval, d’une chèvre ou d’un cochon, et ça ne me tente pas, merci. Ça faisait rire Celestial, qui précisait qu’elle n’insinuait pas que j’étais un paysan, simplement j’avais grandi dans une région rurale. »

A la dérive:

 » Passer huit heures dans un espace réduit avec mon géniteur ressemble à la pire des tortures. C’est un homme froid, calculateur, qui voit notre relation comme un investissement à long terme, très loin de l’amour inconditionnel qu’on pourrait attendre d’un père. Cette attitude me rend dingue! Il veut que je devienne un virtuose des chiffres, que j’apprenne à séduire les commerciaux, que je jongle avec le marketing… mais tout ça me gonfle prodigieusement. Enfin, surtout parce que c’est ce qu’il attend de moi. C’est plus fort que moi, je suis incapable de faire ce qu’il me demande, plus il cherche à me sortir de l’impasse dans laquelle je me suis fourrée, plus je sombre, juste pour l’emmerder. »

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3 commentaires

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