Premières Lignes #171

Premières Lignes

C’est un nouveau rendez-vous sur le blog le dimanche. Et pour une fois depuis quelques semaines je vais le publier dimanche  ;-). C’est un principe me plaît bien. Et je sais que c’est quelque chose que je vais continuer. Souvent dès le départ on sait si on va être dans  l’histoire ou non. Celui de la dernière fois est ici.

Premières Lignes est un rendez-vous initié par Ma lecturothèque. Et le principe est simple, tous les dimanches, je vais vous citez les premières lignes d’un ouvrage. J’aime beaucoup le principe de donner les premiers mots d’un roman. Pour se donner une idée du roman qu’on va lire ou que l’on est en train de lire.

Pour ce cent soixante et onzième rendez-vous de Premières Lignes, je vous parle du prochain roman que je vais lire. Il s’agit de Mississipi Solo de Eddy L Harris. Il sort un nouveau roman à la rentrée et j’ai donc hâte de lire celui ci. D’autant qu’il se passe aux Etats Unis.

Premières Lignes

« Le Mississipi est accablé des fardeaux de la nation. Large à Saint Louis où j’ai grandi, le fleuve coule dans ma mémoire, brun et lourd et lent, oisif en apparence, mais toujours occupé par des barges et des remorqueurs toujours au travail – comme mon père -, toujours en mouvement, terrible et intimidant. Tout petit déjà, je regardais le fleuve, trop jeune pour comprendre que les barges chargées de céréales et de charbon ne sont pas les seuls fardeau du Mississipi, qu’il charrie aussi péchés et rédemption, rêves, aventures et destin. Enfant, je craignais le fleuve et le respectais plus que je ne craignais Dieu. Adulte, je le crains davantage encore. 

A chaque fois que ma famille projetait une excursion sur l’autre rive et que je devais en être, je faisais des cauchemars pleins de cris. Ce vieux Veteran’s Bridge paraissait si précaire et branlant. mon imagination fabriquait une passerelle délabrée et chancelante, aux vieilles lattes en bois, étroites, pourries et fragiles, sans le moindre support de béton pour l’étayer. La misérable construction tenait par des poutrelles métalliques anciennes et rouillées, bosselées et corrodées par l’oxydation, alors qu’elles auraient dû être brillantes et noires. »

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7 commentaires

  1. Ces premières lignes donnent envie de découvrir le livre. Un livre que je ne connaissais pas. Merci pour la découverte.😊-Emy

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